La fin du 1er trimestre 2013 a sonné le bilan des observateurs du marché en ce début d’année. Une observation des trois premiers mois de l’année qui permet de dresser une tendance pour les temps à venir : au programme, reprise du nombre de transactions et baisse des prix sur tout le territoire.

Après les notaires de France, qui ont dressé un bilan de l’activité du secteur durant toute l’année 2012, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier,  notamment, a dressé le constat de l’activité de ses 500 agences pour les trois premiers mois de l’année, permettant ainsi de dresser une première tendance pour l’année à venir. Quelles sont les observations du troisième acteur du marché immobilier ? Tout d’abord, une reprise du nombre de transactions. Alors que, selon les Notaires de France, l’année 2012 se résume par une baisse du nombre de logements anciens vendus de l’ordre de 12%, le réseau enregistre, à la fin du 1er trimestre, une augmentation de 5,3% en nombre de ventes, avec un pic en février à + de 10%. Parmi les explications avancées par les observateurs, dans le cadre d’une éventuelle poursuite de cette reprise, on note la baisse des taux de crédit, qui, à 3,20% en moyenne sur 20 ans en mars, n’ont jamais été aussi bas depuis 1945, auxquels on ajoute une baisse des prix notable. 

Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier en fait ainsi le constat : Paris voit enfin ses prix baisser, de l’ordre de près de 2%, tout comme les prix nationaux. En Ile de France, la baisse des prix atteint en moyenne près de 3%. Une situation liée aux nombreuses concessions sur les prix de leurs biens acceptée, observées par les agences du réseau depuis le début de l’année.  Certaines régions, parmi les plus rurales, sont touchées par les baisses les plus importantes : c’est le cas notamment du Limousin qui enregistre près de 13% de baisse de prix, et de la Franche-Comté, qui affiche également -13%. De plus, certaines régions traditionnellement marquées par des prix élevés sont également touchée par la baisse des prix, comme c’est le cas de la région PACA (-6.2%). C’est donc le moment d’acheter, particulièrement dans une période où les taux restent bas. Qu’en est-il de l’avenir en 2013 ? La situation va-t-elle perdurer ? Guy Hoquet l’Immobilier table sur une baisse des prix sur l’année à venir, variable selon les zones considérées, allant de à 0 à 5% à Paris et dans les zones où l’offre est bien nettement inférieure à la demande, à -5% sur les grandes métropoles dynamiques, jusqu’à 10% sur les agglomérations les moins actives économiquement. 2013 sera l’année des acheteurs, ou ne sera pas.